La pêche de loisirs : Levier de développement selon Gerry Taama

Lomé, 17 juillet 2023 (Lomé Actu) – Dans une récente intervention, le député togolais, Gerry Taama présente la pêche de loisirs comme levier de développement économique pour le Togo. Elle représenterait selon l’homme politique, une opportunité de développement touristique et économique pour le pays.

Pour stimuler la pêche de loisirs, Gerry Taama propose la construction d’une marina pour offrir aux propriétaires de bateaux de pêche et de plaisance un accès direct à la mer. Cela permettrait d’attirer des personnes aisées qui souhaitent acheter des bateaux et promouvoir le développement des côtes togolaises.

Le député suggère également d’inviter des pêcheurs chevronnés à explorer les cours d’eau togolais tels que l’Oti, le Mono et le Kara. Certains de ces cours d’eau abritent des poissons exceptionnels, tels que le capitaine et le goliath, qui pourraient attirer les amateurs de pêche en eau douce du monde entier.

Une autre idée consiste à transformer certaines gravières de la région maritime en zones de pêche. En y introduisant des espèces tropicales telles que l’Arapaïma, l’Aymara et peut-être même des étangs à piranhas, cela pourrait attirer les passionnés de pêche. Les étangs à carpes pourraient également être une option, compte tenu de l’intérêt des pêcheurs pour ces espèces.

Partenariat public-privé et retombées économiques

Gerry Taama souligne que ce type de projet pourrait être mis en place grâce à des partenariats public-privé, évitant ainsi des coûts importants pour le pays. Les retombées économiques et les créations d’emplois pourraient être ressenties dès la deuxième année de mise en œuvre de ces initiatives.

« Développer le pays par la pêche de loisirs

La pêche récréative implique un nombre considérable de personnes dans le monde, tant dans les pays développés que dans les pays en développement. En moyenne, 6,7% de la population participe à la pêche de loisir dans les pays où la pêche récréative est une activité courante (> 174,5 millions). C’est l’activité en plein air la plus pratiquée au monde.

Les coûts directs, estimés à plus de 44 milliards d’USD par an, donnent une idée de la valeur de la pêche de loisir. Les coûts indirects sont estimés à plus de 100 milliards d’USD par an.

En afrique, des pays comme le Sénégal, (cap skirring) , la Guinée Bissau, le Gabon, l’afrique du sud ont su développer une économie qui tourne autour de cette activité.

Les pêcheurs sont des passionnés, capables de faire le tour du monde pour capturer un genre particulier de poisson et vivre de nouvelles expériences. Un pays qui a compris les opportunités existantes est la Thaïlande. Chaque année, des milliers de pêcheurs vont en Thaïlande soit pour pêcher dans la jungle dans les eaux sauvages, pêcher en surfcasting le long des plages, pêcher en haute mer, mais surtout dans les énormes étant et lacs qu’ils ont empoisonné avec des poisons de combats. Sur certains lac, ils ont construits des chambres d’hôtel qui donnent directement sur une terrasse d’où on pêche directement. Résultats, des milliers de pêcheurs du monde affluent en Thaïlande pour pêcher. C’est des milliers d’emplois créés et des milliards de devises.

Si j’étais président du Togo, je développerai la pêche de loisirs dans le pays, et ça nous amènera des milliers de touristes.

Dans un premier temps, je construirai une marina pour permettre au prioritaires de bateaux de pêche et de loisir d’avoir un accès direct à la mer, comme l’est le port de pêche. Beaucoup de personnes aisées aimeraient acheter un bateau ou petit yaych pour faire genre, mais manquent de marina. Cette marina deviendra rapidement un port d’attache à beaucoup de petits bateaux entre le Nigeria et la côté d’ivoire à cause de la sécurité. Il y’a du poisson sur nos côtes et des promoteurs de pêche sportive hauturiere vont s’installer.

Ensuite, je ferai venir des pêcheurs chevronnés pour explorer nos cours d’eau. Oti, mono, kara… Régulièrement des pêcheurs font des prises exceptionnelles dans nos rivières (capitaine, goliath…) ces spots seront référencés pour être proposés aux amateurs de pêche en eau douce. Un américain fera des milliers de km pour capturer un goliath.

Les petit carnassiers dans les cours d’eau de montagne, qui se comportent comme des truites n’ont pas été suffisamment référencés, mais une fois identifiés, ils attireront du monde.

Le lac Togo est surpêché. Je ne sais pas s’il y a encore du poisson là bas, mais l’embouchure et une partie de la lagune sont encore pleins de poissons. Et nangbeto est rempli de poisons surtout les capitaines.

Pour finir, je transformerai un certain nombre de gravières situés dans la région maritime en zone de pêche, on y construira des baraques et on y métra des espèces tropicales comme les Arapaïma, les aymaras, et pourquoi pas des étang à piranhas. Vu la passion des pêcheurs pour des carpes, on pourra même avoir des étangs à carpes.

Aujourd’hui, la majeurs partie des pêcheurs de loisir ne mangent pas le poisson capturé, mais le relâchent à l’eau. Du coup, les quantités ne baisseront pas.

Un tel projet pourrait ne pas coûter un seul franc au pays, mais passer par le partenariat public privé. Et les retombées sur l’économie et l’emploi commenceront à se faire sentir dès la seconde année (…) », écrit le leader du Net.

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